Portrait d’une petite fille tibétaine vous transporte en plein cœur de l’Asie, dans le silence glacial des grandes steppes blanches du Tibet, là où la nature reprend ses droits sur la civilisation humaine.
Portrait d’une petite fille tibétaine : la prière de tout un peuple
Une série de portraits engagés sur le thème du Tibet
Ce dessin est le premier de la série « Portraits tibétains », inspirée des œuvres du photographe Phil Borges. La série offre une vision plutôt dramatique du Tibet en déplorant la disparition de ses ethnies. Les portraits conservent une harmonie entre les personnages et leur décor, et la grisaille des montagnes et du ciel semblent infuser dans le cœur des Tibétains. Une émotion forte se dégage des visages, une mélancolie présente également dans la nature alentour et qui se manifeste sous la forme d’un ciel gris et nuageux.
Une petite fille qui incarne l’espoir de tout un peuple
Ce portrait représente une petite tibétaine emmitouflée dans ses vêtements chauds. Derrière elle s’étend à perte de vue les montagnes rocheuses de l’Himalaya. On peut lire de la tristesse sur son visage. Autour d’elle, le paysage est gris : les montagnes au loin, le ciel, la végétation, métaphore de l’avenir sombre qui plane sur son peuple. Elle joint ses mains contre son cœur en guise de prière. L’espoir semble malgré tout exister par la couleur présente sur son visage et la végétation qui pousse autour d’elle, dans cet environnement aride et hostile.
De ce tableau dégage une atmosphère silencieuse et apaisée comme pour suggérer la fatalité et la résignation. Ces peuples disparaissent en silence, sans que personne ne s’en rende réellement compte.
Un portrait à l‘aquarelle d’une grande douceur
J’ai choisi d’utiliser l’aquarelle pour matérialiser la douceur des photos de Phil Borges. Très diluée, elle fuse et crée avec légèreté des dégradés de couleurs. J’ai laissé le portrait au crayon, sans ajout de contrastes, pour ne pas briser l’harmonie fragile entre le fond et le sujet.